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EX LIBRIS

CENTRE DE GRAVURE DE CERET

EX-LIBRIS regroupe des artistes graveurs confirmés et débutants, pratiquant les différentes techniques de la gravure. Les membres de l’association partagent leurs savoir-faire et leur passion afin de promouvoir la connaissance et la pratique de l’estampe. Des ateliers guidés, des stages, des expositions, l’accueil d’artistes sont proposés... Installée dans une ancienne étable, “La Grange”, mise à disposition par la Mairie de Céret, l’association dispose de trois presses. Elle participe aux événements culturels comme la fête de l’Estampe, le Festival du livre de Céret... et organise des échanges avec d’autres centre de gravure en France. Amateur ou professionnel, vous êtes bienvenus...

EXPOSITION JEANNE REBILLAUD AU CENTRE DE GRAVURE DE CÉRET DU 12 AU 19 OCTOBRE

JEANNE REBILLAUD-CLAUTEAUX

Née à Paris en 1983, Jeanne Rebillaud-Clauteaux commence des études d’art à l’école préparatoire l’Atelier de Sèvres (Paris) et les poursuit à La Cambre (Bruxelles). Attirée tout d’abord par le dessin et l’illustration, c’est par hasard qu’elle découvre la gravure au cours de ses études. Depuis plus de 10 ans, elle se consacre exclusivement à cette discipline, et tout particulièrement à la pointe sèche. Après avoir vécu 8 ans au Venezuela, elle est revenue s’installer en France en 2014.

Pourquoi la pointe sèche ?

Je pratique exclusivement la technique de la pointe sèche, qui permet un rapport direct au matériau. Il n’y a pas de distanciation entre le geste et le résultat visible, le travail n’étant pas décomposé par les étapes successives des trempages dans l’acide. L’immédiateté de ce procédé me correspond davantage, n’étant pas une grande adepte du côté ‘”cuisine”‘ de la gravure. Par ailleurs, le geste de creuser avec la main la matière du métal n’est pas le même que celui de dessiner sur une surface lisse qu’il n’est pas besoin d’entamer, et c’est aussi cela qui me plait. De ce point de vue-là, la gravure à la pointe sèche n’est pas sans rapport avec la sculpture… La résistance du métal permet également de retravailler une image presque à l’infini, dans une démarche extrêmement poussée et approfondie, offrant un champ de possibilités et de recherches inépuisables. Il va de soi qu’une technique ne vaut pas mieux qu’une autre ; il s’agit simplement d’une part des affinités que l’on peut avoir avec un outil, et d’autre part d’une adéquation entre le processus de création, les particularités du rendu de la technique, et la démarche de l’artiste. C’est pour ces raisons que j’ai fait de la pointe sèche ma technique de prédilection.